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Dans la solitude des champs de coton

Bernard Marie Koltès / Kristian Frédric / Cie Lézards Qui Bougent Fabrik Théâtre Opéra

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En partenariat avec l'A.B.C. Dijon

 

Dans le cadre du focus Koltès

Deux hommes, deux espèces contraires, sans histoire commune, sans langage familier, se trouvent par fatalité face à face sur un terrain neutre, désert, plat et silencieux qui interdit l’indifférence ou la fuite. Il n’existe rien d'autre entre eux que de l’hostilité – qui n’est pas un sentiment, mais un acte, un acte d’ennemis, un acte de guerre sans motif.

Dans un décor d’Enki Bilal, le metteur en scène Kristian Frédric situe la pièce de Koltès sur les bords du Styx, un endroit du monde où l’on ne peut plus se mentir, où l’on ne peut plus reculer. Un monde dans sa brutalité, dans son absence de désir, dans sa mécanique de la dissolution du rêve et de l’espoir. Xavier Gallais dans le rôle du client et Ivan Morane dans celui du dealer révèlent la magnifique écriture fluide et singulière du dramaturge. Sa poésie et sa lumière émotionnelle en font l’un des plus grands écrivains contemporains. Incontournable !

La presse en parle

« Dans la magnifique scénographie composée par Enki Bilal, sorte de terra incognita boueuse et baignée par les eaux saumâtres de l’Achéron (...) Portée par une atmosphère sombre, cauchemardesques, lugubre, symbole d’un crépuscule qui n’en finit pas de finir, la réussite de ce spectacle tient au beau duo-duel formé par Xavier Gallais et Ivan Morane, à partir duquel le metteur en scène Kristian Frédric dilate la danse macabre de Bernard-Marie Koltès en en libérant la troublante et puissante noirceur. (...) Kristian Frédric a pris le contre-pied des indications du dramaturge. Plutôt que de « jouer tout son théâtre avec l’envie de pisser », il a, au contraire, donné le temps au texte de se déployer. » Vincent Bouquet – Sceneweb

« Le metteur en scène Kristian Frédric projette Dans la solitude des champs de coton au sein de l’univers obscur et énigmatique d’Enki Bilal. Incarnée par Xavier Gallais et Ivan Morane, la pièce de Bernard-Marie Koltès s’en trouve comme saisie. Comme déplacée et éclairée d’un jour nouveau. » Manuel Piolat Soleymat – La Terrasse