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théâtre

La Truelle

Fabrice Melquiot

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Une terrible et passionnante histoire de la mafia en Italie.


Écrite et mise en scène par Fabrice Melquiot, la pièce évoque ses origines calabraises à travers ses souvenirs d’enfance et d’adolescence mêlés à ceux de l’interprète italien François Nadin. Ces mémoires fusionnées sont émaillées de fragments documentaires et de fiction relatant l’histoire de la mafia de 1860 à nos jours.

Sont décrits : l’amplitude du monde du crime organisé, la dimension d’usages dictés par la cupidité, la frustration, la misère intellectuelle et la sauvagerie. Car on vole, on extorque, on exploite, on détourne, on humilie, on assassine et on se convainc que Dieu pardonne tout. On pense aux juges abattus, Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, au journaliste Peppino Impastato et à Pasolini qui hantent ce récit, comme ces gens du village, disparus sous une rafale de mitraillette en pleine rue. Un passionnant et excellent spectacle où l’humour côtoie de terribles faits réels.

La presse en parle

Autant pirandellienne que proustienne, aussi émouvante que passionnante, cette Truelle qui aura exigé deux années d’un travail intense a quelque chose d’une claque. Celle qui marque et qui réveille. Jérémy Bernède - Midi Libre

Avec humour et ingéniosité, Fabrice Melquiot signe un seul-en-scène qui, à la manière d’un puzzle, se compose de bribes de récits d’instants de vie, de faits divers et d’informations encyclopédiques, journalistiques, qui finissent par s’imbriquer en un tout limpide et fluide. (...) Porté par l’excellent François Nadin, La Truelle – objet symptomatique d’une mafia omniprésente et inquiétante, dont la symbolique est dévoilée à la fin du spectacle, est un bel objet théâtral kaléidoscopique, un vrai outil de mémoire pour aujourd’hui et pour demain. Olivier Frégaville-Gratian d’Amore – L’Œil d’Olivier

La mafia mitraillée dans un solo brillant et poignant. (...) François Nadin réussi ce pari : alterner les moments édifiants et les moments intimes sans marquer les transitions. Son énergie, souriante, mais désenchantée de bout en bout, provoque un liant intense, des rafales d’émotion. Marie-Pierre Genecand – Le Temps