Comme son nom l’indique, MAOUS c’est du lourd dans la catégorie légers. Bousculant les conventions de tous ordres, le spectacle questionne les échelles de valeur. La danse mêle contemporain et hip-hop avec brio, la musique mixe la poésie de Parade qu’Éric Satie composa pour les Ballets russes, à une création musicale électroacoustique de Jean-Marc Weber, directeur du Pôle son du Conservatoire du Grand Chalon. La chorégraphie, conçue par Philippe Chelioudakoff, ancien directeur adjoint chargé de la danse, et son ancienne élève, Laura Buisson, devenue professeure de danse, joue sur l’absurde et la démesure. Les corps des interprètes précipités dans une danse à très grande vitesse nous entraînent dans un tourbillon joyeux.