L’après-midi d’un foehn fait partie des « Pièces du Vent » de Phia Ménard, qui n’aime rien tant que jongler avec les éléments : l’air, la glace ou l’eau… Ici, elle invente une pièce aérienne, née de la maîtrise d’un tourbillon et de quelques accessoires aussi simples qu’un sac plastique, un parapluie et une paire de ciseaux.
Sur les notes de trois œuvres de Debussy, dont L’Après-midi d’un Faune, un personnage énigmatique fait naître de délicates ballerines, créatures translucides et multicolores, propulsées au gré des courants d’air, mais aussi des chimères. Ballet poétique, cet après-midi d’un foehn éveille des images fugaces, une divagation onirique, propres à entraîner les enfants sur les ailes du rêve.