Espace presse

théâtre | Création

Mon dîner avec Winston

Hervé Le Tellier / Gilles Cohen

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CRÉATION
Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône 26 > 30 novembre 2019

TOURNÉE
Théâtre Saint-Louis, Pau 10 et 11 décembre 2019
Théâtre Montansier, Versailles 13 et 14 décembre 2019

Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône 5 et 6 février 2020 
Théâtre du Rond-Point 16 > 27 septembre 2020 

Ce soir, Charles reçoit Winston Churchill à dîner. Petits plats dans les grands, vins fins, whisky et cigares Winston ne fume que ceux-là. Un repas entre vieux amis, où l’on se souviendra, où l’on se racontera la vie, la guerre… Si Charles avait vraiment connu Winston et si Churchill n’était pas mort depuis plus de cinquante ans, la situation serait presque ordinaire... L’admiration que Charles porte au grand homme est de nature quasi-religieuse. Photos aux murs, enregistrements, journaux, rien ne manque à ce musée domestique. Les discours de Churchill ? Charles les connaît par cœur. Ses goûts culinaires ? Les siens désormais, jusqu’à son physique qui n’est pas sans rappeler celui de son idole. Le temps d’un dîner, c’est tout un siècle qui met les pieds sous la table de Charles et de son invité, où l’Histoire – la grande – passe les plats, où s’invite Daladier, où picore Chamberlain, où Hitler débarrasse... La boisson aidant, Charles libère les mots comme d’autres ont libéré les peuples et l’on ne sait plus ce qui est le plus triste, des ruines de Londres ou des peines de cœur de Charles après que sa femme l’ait quitté.
Le formidable Gilles Cohen – qu’on se souvienne de lui dans Revenez demain ou plus récemment dans la série télévisée Le Bureau des Légendes – fait à nouveau merveille dans ce rôle de vieux solitaire alcoolique, endossant la redingote de Churchill, ou tentant d’amadouer un voisin qui n’en peut plus de ces discours tonitruants qui percent son plafond plus souvent que les bombes.

La presse en parle

« Les dialogues sont délicieux, la folie douce du personnage enlève la pesanteur de cette vie de solitude. La fin est succulente, mais on ne vous la dévoilera pas. » le JSL – Meriem Souissi