Sur un terreau unique où la puissance musicale s’est nourrie d’un indissociable engagement politique, a grandi Femi Kuti, le digne fils de son père, Fela. Assagi sans doute, mais défenseur des mêmes valeurs humanistes, Femi apporte aujourd’hui, avec son groupe Positive Force, une relecture de l’héritage qui lui a été confié. Sa musique, toujours très combative – il est ambassadeur de l’Unicef pour le droit des enfants et militant de la cause anti-VIH – s’est coulée dans ce creuset où le jazz et le funk (fusion dont est née l’afrobeat), le high life, mais aussi le R&B et le hip-hop se mélangent avec une joie communicative, portée par une puissance rythmique à faire se lever tous les fantômes de l’Afrique. Des ballades où l’amour s’invite teintent ce nouvel album, plus ancré dans ses racines africaines que jamais mais d’une tonalité plus apaisée. « Je veux donner aux jeunes générations un message d’espoir. Malgré tous nos problèmes, nous pouvons créer de grandes choses pour la vie. » Positive Force... Le nom d’un groupe ne se choisit pas au hasard.
« Chanteur, saxophoniste, mais également, claviériste et trompettiste, Femi, dont la voix nerveuse s’affine parfois de douceur soul, signe un album palpitant, enregistré et produit à Lagos par Sodi, le producteur français avec lequel il travaille depuis des années. Il s’entoure d’une solide section de cuivres qui donne une brillance étincelante à sa musique, funky en diable. » LeMonde.fr