Dans Under the Flesh, Bassam Abou Diab, chorégraphe et danseur libanais, raconte le corps vu de l’intérieur, de « sous la peau ». Un corps meurtri par une guerre qui n’en finit pas, un corps qui tremble et qui encaisse, et crée une danse de la survie au son du tabla de Samah Tarabay, musicien remarquable, explorateur d’un folklore contemporain. Comment ce corps peut- il réagir aux dangers qui le guettent ? Comment peut-il se débarrasser de réflexes si ancrés dans la chair qu’ils le précipitent au sol au moindre bruit ? Peut-on transformer ces gestes en danse et la peur en technique spécifique ? Tel est le propos de Bassam Abou Diab.