Un étourdissant solo pour vocaliste multi-timbrée.

Après avoir remporté en 2020 le prix de l’Académie du Jazz et promue artiste vocale aux Victoires du Jazz, Leïla Martial se forme au clown afin d’explorer sa personnalité fantasque. De ses trois autres passions (musiques tziganes, polyphonies pygmées et chant de gorge inuit) est né l’assemblage de toutes les Leïla(s) en un seul être aux identités multiples.  Seule en scène, l’incroyable et fascinante chanteuse plonge dans le bain des émotions et d’espiègles dérisions avec une rare spontanéité. Ses histoires parfois sans paroles sont comme un pont entre le silence et le cri, la solitude et le multiple, le mourant et le nouveau-né. Ses innombrables intonations changent de couleurs, se dilatent, s’étirent et perdent de leur sens pour en trouver une autre, puis une autre, et encore une autre. Un concert qui impressionne, envoûte et éblouit grâce à sa voix qui est un archipel aux infinies facettes.