C’est dans un espace labyrinthique fait de sols mouvants, de trampolines, de plateaux volants et d’échelles amovibles que Mathurin Bolze situe l’action des Hauts plateaux, entouré de six circassiens, acrobates, contorsionnistes et porteurs.

Des variations acrobatiques, des rebonds et autres jeux de voltige s’y déploient pour composer un récit qui joue des collisions, du montage des séquences par association d’idées et d’images, de continuité et de ruptures… Une scène en chantier, qui prend l’allure de ruines pour raconter l’exil, les guerres, les exodes climatiques et politiques. Au milieu de ce décor, les corps virevoltent comme des plumes fragiles, les envolées poétiques et acrobatiques se jouent avec élégance de l’apesanteur.

Une époustouflante traversée aérienne des inquiétudes de notre époque, entre ciel et terre, qui donne de l’élan pour imaginer le monde de demain !