Comme chacun sait, la vie c’est comme la bicyclette, il faut avancer pour ne pas tomber. C’est la métaphore qu’a choisie Sarath Amarasingam pour nous raconter l’histoire de Ganesh, un personnage qui cherche son point d’équilibre. En convoquant l’imaginaire de la forêt, et la mythologie indienne, il invente une danse qui lui ressemble, introspective, à la lisière de deux mondes. Car le chorégraphe franco-sri-lankais qui a quitté brutalement son pays enfant a rattrapé son histoire en y revenant en 2018. À son retour, il se lance dans le projet « terre sèche », dont cette création est le troisième volet. Mélangeant les codes et les influences orientale et occidentale, il imagine, avec ses deux danseurs et un musicien live au plateau, un vocabulaire chorégraphique hybride, qui conjugue danse indienne, contemporaine, hip-hop, et pratique somatique et nous entraîne dans un récit initiatique.