En deux temps et une écriture enlevée, la chorégraphe Leïla Ka aborde les contradictions de l’être avec une force peu commune. Le duo C’est toi qu’on adore, tout aussi halentant que son pendant Pode Ser, dégoupille une partition impétueuse, heurtée, véloce. Dans cette pièce, les deux interprètes affirment une danse puissante et résistante, une gestuelle électrique. Des histoires d’enfermement qui explosent les corps. À travers cette interrogation identitaire, C’est toi qu’on adore, comme Pode Ser, apparaît comme un cri d’espoir, une pulsion de vie irrépressible.